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11 affiches de films qui ont fait scandale avant Mignonnes

Netflix a fait un tollé, et s’en est vite excusé.

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Pour la promo du film français Mignonnes (Cuties, en anglais), la plateforme avait fait un choix visuel différent de celui du producteur du film, avec une image accusée de sexualiser ses très jeunes héroïnes. Un choix inapproprié et d’autant plus absurde que le propos du film est justement de dénoncer l’hypersexualisation des préadolescentes.

Retour sur onze autres films dont les affiches ont fait scandale.

Larry Flint

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Crucifixion, sexe, drapeau américain… Milos Forman a choisi un combo 100% polémique pour sa biographie du magnat du porno, défendeur d’une liberté sans limite. Plusieurs associations, choquées par cette représentation blasphématoire, forceront le distributeur à retirer ces affiches.

L’inconnu du lac

Sélectionné à Cannes, ovationné par la critique, le film d’Alain Guiraudie a aussi fait parler de lui pour son affiche, censurée dans les villes de Versailles et Saint-Cloud. En cause : non pas le baiser gay du premier plan, mais la scène coquine qui se déroule un peu plus loin (on vous laisse zoomer).

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Shame

Le distributeur hongrois pensait que son affiche passerait crème… il s’est pris une giclée de plaintes ! C’était pourtant une idée assez efficace pour évoquer cette histoire d’un homme aux prises avec ses addictions sexuelles.

Ali G

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Dans le genre mauvais goût, le papa de Borat s’y connaît. Avec cette proposition d’affiche pour sa comédie sur le hip hop, Sacha Baron Cohen met un doigt où ça fait mal ! Son producteur ne le suivra pas sur ce coup et choisira un visuel plus consensuel…

Les lois de l’attraction

Quand le co-scénariste de Pulp Fiction adapte un roman de l’auteur d’American Psycho, on s’attend à du trash. Passé inaperçu à sa sortie, ce film est depuis devenu culte – et son poster original, interdit à l’époque aux USA, est un must dans les chambres de cinéphiles.

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Amen

C’est le photographe italien Olivieiro Toscani, connu pour ses campagnes controversées pour Benetton dans les années 1990, qui a eu l’idée d’entremêler croix chrétienne et croix gammée. Ce visuel a indigné de nombreuses organisations catholiques qui ont tenté de la faire interdire… en vain.

Les infidèles

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Quelques jours avant la sortie de cette comédie à sketchs, le distributeur décide de retirer deux affiches, vivement critiquées pour donner une image dégradante de la femme.

Gainsbourg, vie héroïque

Le fumeur de Gitanes s’enfilait quatre paquets par jour. Mais en vertu de la loi Evin de 1991, qui interdit « toute propagande ou publicité, directe ou indirecte en faveur du tabac », Gainsbourg ne saurait fumer sur un poster affiché dans le métro parisien. On lui retirera donc sa clope – comme on l’avait déjà fait de la mythique pipe de Jacques Tati.

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Teeth

Vous n’avez probablement jamais entendu parler de ce film d’horreur, mais cette affiche vous donne une idée de son pitch bien gore : une adolescente, membre d’un club de chasteté, découvre que son vagin a la particularité d’avoir des dents. La MPAA (qui délivre les visas d’exploitations des films aux USA) a considéré ce visuel était trop suggestif et effrayant pour les enfants.

C’est arrivé près de chez vous

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Sur l’affiche française (et dans pas mal d’autres pays), la tétine de bébé a été remplacée par un dentier de vieillard. Benoit Poelvoorde a le droit de buter des grands-mères, mais pas des nourrissons !

12 Years a Slave

Brad Pitt n’apparaît que dans les 20 dernières minutes du film, et pourtant c’est à lui que le distributeur italien du film comptait dédier l’affiche promotionnelle – au détriment du personnage principal interprété par Chiwetel Ejiofor. Une indélicatesse franchement limite pour un film traitant de l’esclavage. De nombreux spectateurs ont crié au racisme, et le distributeur a finalement choisi de reprendre le poster américain.

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